Monitorat Agility 2005

C'est le petit village de Blaru au fin fond des Yvelines qui abrita, les 14 et 15 mai derniers, le monitorat agility organisé par la SCIF pour sa partie théorique alors que la pratique se passa 10 kms plus loin à Freneuse dans le tout jeune club des Chiens du Mantois.
20 stagiaires étaient présents, venus de 12 clubs franciliens mais aussi 2 anciens d'Ile de France ayant émigré en Normandie et en Bourgogne.
Après le petit café du matin pour lutter contre la tristesse de la pluie, Jacqueline Vasserot mit son expérience au service de la présentation sur les structures cynophiles, licences et concours, l’esprit du Moniteur d’agility et enfin le Règlement Français d’Agility 2001. De nombreuses questions furent lancées : on avait un juge d'agility sous la main et qui avait du temps pour répondre. Jacqueline insista sur le respect dû au chien à travers sa sécurité et sa santé. Puis, une fois le déjeuner pris en commun, elle dut partir vers la pluvieuse Bretagne.
L'après-midi, tout le monde en voiture pour se rendre sur le terrain. Ce fut au tour de Laetitia Bataille d'intervenir. Membre de la CEAR et dernièrement sélectionnée pour le championnat du monde d'agility des bergers belges, elle exposa les différents obstacles aux participants.
Elle indiqua les obstacles dans l'ordre logique d'apprentissage.
Elle détailla la manière de les présenter aux chiens débutants et insista sur le fait qu'ils pouvaient être décomposés, la première expérience du chien étant primordiale et l'envie d'aller trop vite néfaste.
Quelques pluies passagères n'empêchèrent pas les stagiaires d'être très attentifs.
La journée se termina là-dessus.
Le dimanche, nouveau rendez-vous à la salle des fêtes de Blaru pour aborder la création de 3 types d'ateliers destinés aux débutants.
Les stagiaires planchèrent par petits groupes puis présentèrent leurs œuvres à la communauté suscitant des questions et des observations, on était entre agilitystes et l'ambiance à la fois détendue et pro. Corinne Garret, organisatrice du stage, présenta ensuite l'examen qui aura lieu le samedi 9 juillet au club de Verrières le buisson.
L'après-midi fut l'occasion de refaire "en vrai" ce qui avait été présenté le matin. Corinne Garret, et Laurent Larochelle, moniteur agility au club de Verrières le buisson organisèrent 2 ateliers et virent passer tous les stagiaires, leur apportant leurs conseils. Tous les apprentis moniteurs agility échangèrent sur les différentes manières de procéder en essayant de trouver la plus adaptée. Le soleil était au rendez-vous ainsi que les adhérents du club venus gentiment se prêter avec leur chien au jeu des cobayes.
Le stage pris fin non sans remercier toute l'équipe qui lui permit d'exister :
- Jacqueline Vasserot qui prit sur son temps et dévia la route qui la menait vers un jugement en Bretagne
- Laetitia Bataille qui mit son expérience d'agilityste au service du stage
- l'énergique Caroline Kayser, présidente du club des Chiens du Mantois, qui non seulement accepta d'accueillir ce stage (et Dieu sait comme il est difficile de trouver une salle !) mais fut omniprésente dans toute la partie logistique (réservation de salle, repas, fléchage, etc…)
- Laurent Larochelle
- Corinne Garret qui accompagna le stage durant ses 2 jours.

Petit rappel : le prochain ne devrait avoir lieu qu'en 2007.

 

La météo avait annoncé quelques averses. Pour un samedi de juillet pas de chance !
Mais à part quelques gouttes dans l'après-midi c'est un beau soleil qui accueille l'examen du monitorat d'agility 2005 à Verrières le buisson.
Le matin atmosphère un peu tendue pour affronter les 14 questions théoriques. Installés en plein air, le silence est aussi grand que la concentration. Impressionnant !
Une petite pause et l'on attaque la partie pratique. 2 ateliers sont mis en place, chaque stagiaire devant passer sur l'un et l'autre avec de 2 à 4 chiens " cobaye ". Les équipes maîtres-chiens des 3 groupes d'agility du club de Verrières se prêtent de bonne grâce à ces épreuves en lieu et place de leur entraînement habituel. Nous les en remercions encore.
L'atelier zones est pris en charge par Laetitia Bataille alors que l'atelier saut, slalom, tunnel est organisé par Laurent Larochelle.
L'ambiance est plus détendue, les stagiaires regardent leurs " collègues " aux prises avec leur cours, échangent entre eux, parlent-ils vraiment tous d'agility ? Il faudrait être une petite souris.
De son côté Jacqueline Vasserot, tranquille dans son petit coin, corrige les questionnaires et, au fil de la journée, récupère les feuilles d'appréciation du terrain via moi-même pour rajouter à la notation globale en y incorporant la note du devoir à faire à la maison envoyé avant l'examen.
A l'heure du déjeuner, grand soleil, apéritif et repas d'été, on se croirait en vacances. Le maître queux du club, Jean-Paul, est applaudi pour ses prestations culinaires, nous ne citerons que le dessert : une soupe de pêches blanches au Crémant de Bourgogne, frais et délicieux.
La pratique reprend, dur, dur à l'heure de la sieste… ceux qui sont déjà passés sur les 2 ateliers trouvent l'herbe bien verte.
Et puis, ça y est, c'est fini, ils sont tous passés. Il ne reste qu'à finaliser les pointages, à remplir les carnets d'éducateurs et c'est l'heure décisive, celle des résultats.
Chaque membre du jury y va de son petit speech, Laetitia et Laurent font le point sur leur atelier respectif, Jacqueline reprend le questionnaire et y apporte les réponses afin que chacun sache où il a pêché.
J'annonce ensuite les conclusions de l'examen, sur 18 présents, 3 ne sont pas reçus mais reçoivent forts encouragements pour la suite.
Je conclus ce jour-là, et encore aujourd'hui dans cet article, par des remerciements qui sont certes d'usage mais néanmoins sincères envers les agilitistes du club, le cuistot, la responsable du chalet, le jury qui, bénévolement, ont aidé à faire de cette journée, une journée dans l'esprit agility, agréable, sympathique et bon enfant. Enfin un dernier merci à tous les stagiaires qui ont participé à cet état d'esprit.

Corinne Garret

Photos : Richard Bonnouvrier